3 juillet 2007
La vie en vers (1985)
Quand tout ressemble à l'inutile
Que se rapprochent les sourcils
Toutes les pensées sont profondeur
La démarche devient lourdeur
Le front se baisse, les mains s'empochent
Le monde maigrit et se fait moche
Banal état que l'on dit d'âme
A chaque fois éteint la flamme
De ce vouloir logé au coeur
Des passionnés, des passionneurs
Et puis, le temps, comme d'habitude,
Repousse les vents d'incertitude
Efface orages et tempêtes
Crève les nuages et les défaites
Pour un matin nous envahir
D'un beau soleil et d'un sourire
Qui feront croire endroit l'envers
Qui feront voir la vie en vers
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