Mes bugs à moi

Il y a quelques temps, j'ai entendu un ami dire : "Oui, j'ai des bugs". L'un de ses bugs était de suivre une émission de télé-réalité sur TF1. Pour un bug, c'est un bug !

J'ai trouvé l'expression amusante et je me suis demandé quels étaient mes bugs à moi.
Ceux que JE me reconnaissais comme bugs, bien entendu. La liste serait trop longue de ceux qu'on m'attribue.
Plus j'avançais dans ma réflexion, plus je constatais que je prenais mes TOC pour des bugs.

Exemples :
. Non-croyant (devant l'éternel ?) j'aime entrer dans les églises et tremper mes doigts dans l'eau, souvent sale, du bénitier (maintenant, on trouve, sacrilège, des soucoupes ou assiettes au fond de celui-ci) puis je me signe ; même chose avant de sortir.
. Quand j'entends le mot Kippa ou que je vois une kippa, je caresse ma tonsure.
. Quand j'entends le mot cocu ou cornu, je frotte les bords de mon front (vérification ?)

J'en suis donc arrivé à la conclusion que rien ne justifie l'acceptation de bugs identifiés comme tels. Si je m'aperçois d'un bug, donc de quelque chose que je n'assume pas en responsabilité, je le change ; si je l'assume, ce n'est plus un bug.

Faudra que je parle à mon ami.

Comments

[LChe]

« Faut-il vraiment relancer quand il y a des bugs ? »

Amisant ;-)

[Plum']

Voici un lien qui te renvoie à l'explication et l'origine du mot "bug".

http://www.yfolire.net/humr/humeur13.htm

Je te vois déjà me dire :
"Mais Plum', nous avons eu cette explication au mois de juillet, offerte par un jeune homme charmant."

Eh bien elle est erronée. Voilà la vraie.

Et comme nous ne sommes pas des machines, je te dirai :
"Cesse donc de chercher la petite bête, cela me file le bourdon. Tu vas finir par avoir une araignée au plafond. Non, ne prends pas la mouche, Claudio, je me suis juste piquée au jeu..."