Municipales à Nice
Rappel : L'auteur de ce blog soutient le candidat Patrick Mottard aux élections municipales de Nice.
Soucieux de remettre sans arrêt en question mes choix, je cherche, depuis quelques semaines, partout dans la presse, sur les blogs, dans la rue, des raisons de changer d'avis concernant Monsieur Mottard.
Ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas une façon de parler, que c'est vraiment, sincèrement une manière habituelle d'être au plus près de l'honnêteté intellectuelle que j'attends des autres.
J'ai donc, ces dernières semaines, pris la position virtuelle de l'opposant systématique. J'ai diabolisé l'homme, j'ai écouté ses détracteurs.
J'ai tout fait. Rien n'y fait.
Ma conviction suit mon intuition.
Comme j'avais choisi Bayrou en son temps pour l'homme qu'il est, je choisis Mottard pour l'homme qu'il est.
Je propose à ceux qui y voient une contradiction, une relecture de leur cadre de référence. Je pense que les fidélités à certains principes paralysent et enferment. Déformatons nos esprits. Les valeurs humanistes priment sur les principes administratifs.
Oui, j'aime le courage et la force tranquille. J'aime ceux qui se lèvent face à la foule pour dire "Non" sans se poser la question du lynchage. Le véritable courage, c'est celui du choix que l'on fait seul.
J'aime les frondeurs, les révolutionnaires. Ils ont au fond des tripes cette générosité qui les fait passer outre tout calcul égoïste.
Ne nous y trompons pas. Ce sont des humbles qu'on veut faire passer pour des égocentriques. Leurs choix personnels ont quelque chose d'héroïque et de généreux qui force le respect et que le temps reconnait. Au diable les statues et les noms de rue, seul le bien commun les intéresse.
Je m'égare ? J'affirme que non.
C'est ici mon seul lieu d'expression et ne connaissant que moi, je ne sais même pas, et ne veux pas le savoir, si ce que j'écris sert ou dessert "mon" candidat.
Toujours est-il que j'écris ce que j'ai envie d'écrire. C'est ma liberté. Je la paie assez cher dans d'autres domaines pour en connaitre la valeur. Aussi, je la conserverai et la défendrai, toujours.
Je ne connais rien à la politique mais j'ai la prétention (quelque expérience aussi) de penser savoir reconnaitre la valeur des hommes (des femmes aussi, mais avouez que c'est plus difficile. Bon je plaisante)
Oh, je sais combien sont maigres les chances d'offrir à la ville de Nice un phare digne de confiance. Mais je sais aussi que la plus crédible de ces chances porte le nom de Mottard Patrick.
Rappel : je ne représente que moi.