Et puis quoi encore ?
Mais quand va-t-elle se décider à faire son mea culpa ?
Elle manipule le compagnon-camarade pour se faufiler vers le sommet.
Elle se fait choisir sans qu'aucun esprit éveillé ne comprenne.
Elle repousse les pachydermes, puis, plus tard, rappelle les éléphants.
Elle court vers le centre et se rattrape plus à gauche.
Elle traite d'homme de droite un gentil orange centriste puis l'invite à deviser.
Elle repousse l'extrême-gauche puis tresse des lauriers à Rlette.
Elle perd lamentablement et c'est la faute des autres.
Elle s'annonce vaincue avec un grand sourire.
Elle se montre au balcon telle une championne.
Elle envoie des bisous aux groupies trompées.
Elle s'en va dans une île, mais revient.
Elle revendique le leadership sans scrupules
Et voilà, qu'aujourd'hui...
sans rire,
elle demande aux électeurs oranges de voter pour son parti.
Et puis quoi encore ?
A chacune de toutes ces étapes, elle avait l'occasion de se grandir en reconnaissant ses erreurs.
Nombreux sont ceux qui l'ont prévenue. Rien n'y a fait.
Maintenant, les dégâts, ça va encore être à quelqu'un d'autre de les assumer ?
C'est pourtant simple, on va lui dicter son texte : "Je demande une interview à la télé et j'annonce clairement que je suis responsable de cette déroute et que mon entêtement et mon aveuglement ont conduit mon parti et les partis voisins, de chaque côté, à l'endroit où ils sont, c'est-à-dire à l'envers. Ensuite, je rentre dans ma région, mon île, ma maison, que sais-je et je ferme la porte, définitivement. J'oubliais : Je présente mes excuses au journaliste d'une chaîne publique que j'ai agressé verbalement de façon primaire et ridicule"
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Chez moi, j'ai un deuxième tour.
Electeur orange, je peux vous affirmer que s'il m'était resté une poussière de doute dans mon choix du second tour, elle vient de l'aspirer, définitivement.
(Et j'ai déjà une petite idée de ce que je vais faire dimanche)