Plus haut que Maslow
La pyramide des besoins de Maslow est désormais connue par beaucoup de personnes et c'est tant mieux.
Aussi, je ne reviens pas sur ses théories. Pour ceux qui découvrent, cliquez sur le lien en début de texte.
Aussi instructive, passionnante et efficace que soit cette pyramide, elle me semble aujourd'hui incomplète sur un point et imparfaite (ou au moins floue) sur deux autres points.
Incomplète.
Je pense que l'on pourrait ajouter un étage à cette pyramide, et au sommet bien sûr.
Après avoir atteint ce niveau "d'accomplissement personnel" je propose que l'on ouvre au "dépassement de soi".
Plusieurs avantages : Ce dernier étage, par un angle ouvert, tend vers l'infini (voir image plus bas) et symbolise une évolution sans limites, signe d'ambition et de possible. La pointe actuelle, par un angle fermé, apporte l'image d'un but ultime voire une impasse.
On pourrait inscrire dans ce nouvel espace le fruit de l'étage précédant : le spirituel, le divin, en fait l'insaisissable.
Imparfaite.
Sauf erreur, la théorie de Maslow ne donne pas la clé qui permet de ne pas dégringoler la pente. Elle n'aide pas à sceller l'acquis. J'entends sceller l'acquis dans l'esprit. On pourrait le symboliser par un effet cliquet sur une roue crantée. Retour en arrière impossible.
Par ailleurs, cette théorie reste trop souvent "un outil d'action sur" au lieu d'être "un outil de réflexion par"
La prise de conscience personnelle du niveau présent, si elle ne déclenche pas forcément une mise en marche vers le sommet, devrait pouvoir être un cadre de réflexion plus démocratisé.
Ce qui permettrait par la responsabilisation et l'auto-analyse, une évolution personnelle plus rapide. (Plus je me prends en charge, plus je m'estime, plus j'évolue... à condition qu'au départ, on me dise que je suis capable de me prendre en charge. Je le dis)