LE MUR DES LAMENTATIONS

"Le mur des lamentations". C’est le dernier livre de David Abiker aux Editions Michalon.
Sous-titre : « Tous victimes et fiers de l’être »

4^ème de couverture : « …Se poser en victime est devenu un sport national. En politique, au bureau, chez le coiffeur, au guichet et jusque sur le petit écran tout est vraiment « trop injuste »… fable caustique qui règle son compte à un tabou : la victime sans défense. Loin d’être immoral, cet essai en forme de fiction s’attaque au traitement ambigu que le monde moderne réserve à nos misères, grandes et petites… »

C’est très drôle, un peu trop léger par moments, on aurait aimé quelques « condamnations » de comportements pour faire prendre conscience.
Très moderne, très actuel, tout le monde y passe : le CPE et les anti-CPE, les politiques, la télé, même les larmes d’un ancien Premier Ministre.
Une lecture enjouée ; celle qui vous fait vous lever toutes les demi-pages, pour partager votre rire avec votre conjoint, vos enfants… qui en général sont ailleurs et vous écoutent... poliment.

Dans le genre « tous victimes », Johnny Hallyday, victime du fisc et les français, prompts à réagir à tous les comptoirs, victimes de Johnny Hallyday.

Si se plaindre servait à quelque chose, on devrait tous s'y mettre ; mais à part s'enlever de l'énergie, je ne vois pas.
Mais, c'est vrai que c'est toujours l'autre qui se plaint, nous on constate.

19h20 : Merci à vous pour tous ces petits bouts de papier glissés dans les fentes de ce "mur des lamentations".

Comments

[Claudiogène]

C'est vrai Christian et c'est un peu grâce à toi.

[Christian de Nis]

Je ne suis jamais parti Claudio. Il n'y a que de très belles rencontres ici.

[Claudiogène]

...trop cérébral ou pas, reviens, surtout reviens.

[Christian de Nis]

Pour moi, c'est trop cérébral tout ça !
Ma plainte est comme le cri de LUC, et plus que crier; je marche, je cours, je parts et je reviens. Me plaindre pour être caliné, je n'ai jamais su trop faire.

[flo]

Je prends le contre-pieds des marches,... bâtiments, maisons, briques, planches, plinthe, plainte,plaintes et plus...Loin des pleines, je sillonne, fredonne et sifflote, bougonne et marmonne... A lire la 4ème de couverture du mur des lamentations et les maux qui vont avec...J'écris que Je prends le contre-pied car j'ai toujours remonté le moral des troupes et responsable,je leur dis: "sommes-nous tous coupables?" car les murmures détruisent les indignations et les cris construisent leur fortification... Alors j'ai envie de crier: "ras le bol et de graver sur le mur des déclarations: touche pas à mes plates bandes"... J'ai de l'énergie à revendre derrière ce Mont, ce mur de pierre, de verre,ces frontières et toutes leurs contemplations, je ne suis pas une victime sans défense, je constate,je peins, j'écris, je dis et je défends en premier ma responsabilité parce que je vis tout ça...