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Claudiogène
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4 février 2007

Ici, le dimanche, c’est Dimanche !

sans ponctuation

Veux-tu que je te dise gémir n’est pas de mise aux Marquises Et plus que l’air marin la douceur angevine une araignée m’a dit bonsoir je t’aime à la folie la vie il n’y a pas d’amour heureux cantilènes en gelée quand Jules est au violon et Léon à l’accordéon Gastibelza l’homme à la carabine chantait ainsi Dieu si j’eusse étudié du temps de ma jeunesse folle debout les morts et à la douche nous voulons des cadavres propres sur la piste des savanes je suis le caravanier Hélas ai-je pensé malgré ce grand nom d’Hommes que j’ai honte de nous débiles que nous sommes Si tu me payes un verre je te regarderai comme on regarde un frère Ah tu verras tu verras c’est bien plus beau lorsque c’est inutile pas vrai mec puisqu’il y a des cache-nez des caches-tampons des cache-cols des cache-noisettes des caches-pots pourquoi n’y a-t-il pas de cache-pape n’est-il pas vrai Marie que c’est prier pour vous que de lui dire je t’aime en tombant à genoux l’avenir dépend des révolutionnaires mais se moque bien des petits révoltés tu seras un homme mon fils sans amour on n’est rien du tout on n’est rien du tout fier comme s’il avait un bar tabac sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines qui n’ont jamais aimé ma sœur et moi dormions à Peille je m’en vais ce soir tourner la page murs ville et port asile de mort ses ailes de géant l’empêchent de marcher un fantôme me hante grand-père je t’invente sourire sourire toujours sourire je vous aime d’amour vivre vivre c’est ma dernière volonté la chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres percé jusques au fond du cœur lorsque plus rien ne m’intéresse qu’une paire de seins une paire de fesses debout les damnés de la terre sous l’ombre du faux-col effrayant de son père j’ai autre chose à faire la ville aussi que me laisser avoir par la mélancolie le monde sera beau je l'affirme et je signe le monde sera beau


Un seul de ces extraits n’est pas une citation connue. Lequel ?

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Commentaires
C
"sourire sourire toujours sourire", c'est du Nougaro<br /> "Pas vrai mec" c'est du Ferré<br /> "Lorsque plus rien ne m'intéresse<br /> qu'une paire de seins une paire de fesses"<br /> c'est juste votre modeste serviteur
E
Alors Mister Cl... voilà mes déductions... j'y ai réfléchi TOUTE la journée... si si... (non je déconne...)<br /> je pense que c'est:<br /> "lorsque plus rien ne m’intéresse qu’une paire de seins une paire de fesses"<br /> en même temps, les ptits "racailloux" que je croise tous les jours balancent du "pas vrai mec" à tout va, donc on pourrait facile croire que c'est celle là... mais ma voisine, grande philosophe (surement originaire de Marly Gomont) a pour leitmotiv "sourire sourire toujours sourire"...<br /> Donc, ben j'hésite entre ces trois là... <br /> ça avance... non?<br /> :))
C
Gardez-moi de mes proches...<br /> Bon, on ne dira rien pour cette fois. Il m'avait prévenu mais je ne pensais pas qu'il oserait.
U
...Et dans la série "Docteur Claudio / Mister Cl...", c'est plutôt le deuxième qui est représenté. Pas très intellectuel en fait...<br /> <br /> Mais dans le tas, on retrouve toutes celles qu'il marmonne ou chantonne à longeur de journée, et Docteur Claudio y trouve largement sa place.<br /> <br /> Je me suis pas présenté, je suis le fils de ClauDiogène.<br /> Il m'a interdit de donner les réponses aux jeux du dimanche. Alors comprenez que je ne donne qu'un indice. Et encore... avec 2 jours de retard.
C
Perdu ! <br /> Pour l'explication, tu téléphones à Appolinaire.<br /> Je pensais que c'était presque la plus connue. Pour moi ça date du CE2 je crois.<br /> <br /> "Automne malade et adoré<br /> Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies<br /> Quand il aura neigé<br /> Dans les vergers<br /> <br /> Pauvre automne<br /> Meurs en blancheur et en richesse<br /> De neige et de fruits mûrs<br /> Au fond du ciel<br /> Des éperviers planent<br /> Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines<br /> Qui n'ont jamais aimé<br /> <br /> Aux lisières lointaines<br /> Les cerfs ont bramé<br /> <br /> Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs<br /> Les fruits tombant sans qu'on les cueille<br /> Le vent et la forêt qui pleurent<br /> Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille<br /> Les feuilles<br /> Qu'on foule<br /> Un train<br /> Qui roule<br /> La vie<br /> S'écoule"
Claudiogène
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Claudiogène
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